Waterloo to Nowhere but Tears
Ça y est, j’ai lu mon premier article de la saison sur Dirty Pretty Things (chez Rock’n Folk, qui par ailleurs a élu Waterloo to Anywhere disque du mois). Snif !
Je crois que je vais m’abstenir de lire la presse rock ce mois-ci. Sérieusement, je me suis retrouvée stupide, le magazine devant moi, presque la larme à l’œil.
L’article m’a donné envie de me ruer chez le premier disquaire et d’attendre le 8 mai, ce qui est a priori la finalité de tout bon article. Mais franchement, ne faudrait-il pas arrêter de jouer la corde sensible ? Pourquoi toujours présenter Carl Barât comme le malheureux Libertine qui a porté à bout de bras le groupe jusqu’à sa fin tragique, comme le malheureux ami à qui Pete Doherty a préféré la drogue ? D’accord, quand Rock’n Folk lui demande s’il est plus heureux aujourd’hui qu’hier, il répond qu’il est moins malheureux. Et vraiment, j’imagine qu’il a dû en baver. Mais est-ce que ça nous regarde tant que ça ? Un artiste n’a-t-il pas toujours exprimé sa douleur dans sa musique ? S’il nous faut un contexte pour être émus à l’écoute du disque, à quoi bon ?
Bon, il y a peut-être une différence ici : la douleur de l’artiste, chaque fan des Libertines en partage – à moindre échelle – un morceau…