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The 32nd of December

14 avril 2006

Waterloo to Nowhere but Tears

dpt_roger_sargent2Ça y est, j’ai lu mon premier article de la saison sur Dirty Pretty Things (chez Rock’n Folk, qui par ailleurs a élu Waterloo to Anywhere disque du mois). Snif !

Je crois que je vais m’abstenir de lire la presse rock ce mois-ci. Sérieusement, je me suis retrouvée stupide, le magazine devant moi, presque la larme à l’œil.

L’article m’a donné envie de me ruer chez le premier disquaire et d’attendre le 8 mai, ce qui est a priori la finalité de tout bon article. Mais franchement, ne faudrait-il pas arrêter de jouer la corde sensible ? Pourquoi toujours présenter Carl Barât comme le malheureux Libertine qui a porté à bout de bras le groupe jusqu’à sa fin tragique, comme le malheureux ami à qui Pete Doherty a préféré la drogue ? D’accord, quand Rock’n Folk lui demande s’il est plus heureux aujourd’hui qu’hier, il répond qu’il est moins malheureux. Et vraiment, j’imagine qu’il a dû en baver. Mais est-ce que ça nous regarde tant que ça ? Un artiste n’a-t-il pas toujours exprimé sa douleur dans sa musique ? S’il nous faut un contexte pour être émus à l’écoute du disque, à quoi bon ?

Bon, il y a peut-être une différence ici : la douleur de l’artiste, chaque fan des Libertines en partage – à moindre échelle – un morceau…

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11 avril 2006

Productifs, les Arctic Monkeys !

arctic_monkeysWho The Fuck Are Arctic Monkeys ?

Non, je ne vous pose pas la question, c’est juste le titre d’un des nouveaux morceaux du groupe. En effet, leur album est sorti il y a deux mois et les voilà déjà avec (au moins) quatre nouveaux titres qu’ils vont sortir dans un E.P. intitulé Who The Fuck Are The Arctic Monkeys, disque contenant aussi un extrait de leur album, The View From The Afternoon.

Si vous voulez en écouter un titre, dirigez vous vers ce fabuleux blog, i guess i’m floating. La chanson sonne vraiment bien, avec un petit côté rétro (je trouve) très accrocheur au début. La fin du morceau m’a beaucoup moins enthousiasmée mais on retrouve cette ‘touche Arctic Monkeys’… Enjoy !

9 avril 2006

Je tourne une page

another_blog1J’ai ouvert un nouveau blog. J’en avais marre de 32nd of December, le marron beige commençait à me sortir par les yeux… Donc voilà : table rase, nouveau blog.

Mais, comme dit la chanson (je vous laisse trouver laquelle), Leaving, it ain’t easy…. Je suis un peu attachée à ce blog : c’est le premier que j’ai tenu toute seule (les autres : ici et là), j’ai pu vous y saouler avec les Strokes et puis tous ces commentaires, ces débats avec D. et Liken, notamment… Je n’ai pu me résoudre à le supprimer.

Et puis, D. me l’a justement fait remarquer (elle avait renié le marron beige dès le début) : si le design me sortait par les yeux, je pouvais le changer. Je sais, heureusement que j’ai des amis en guise de cerveau !

Donc voilà : table rase, nouveau design. Tout clair, ça change ! J’espère qu’il vous plaira… Pour la bannière, je suis revenue aux origines de ce blog, à la chanson 32nd of December : je n’ai pas l’intention de parler de Doherty ou ses Babyshambles plus que de raison mais je trouvais l’image jolie…

Allez, c’est reparti !

26 mars 2006

Life is a gas

Je vous parlais de Clear Skies l’autre jour : malgré la mortelle beauté de cette chanson, j’ai survécu. Une autre chanson me hante en ce moment… Attendez un peu avant de crier ‘Ouais, de toute façon, c’est i_adios_amigosencore les Strokes !’. Les Strokes, d’accord, mais pas seulement.

Certains auront peut-être reconnu le titre d’un morceau des Ramones, Life’s a gas. Les Ramones, je connaissais à peine quand j’ai pour la première fois entendu cette chanson, reprise par les Strokes dans une émission de radio. Depuis, je me suis procuré l’album Adios Amigos, sur lequel figure ce titre. Et voilà, encore une heureuse découverte musicale.

Life is a gas, life is a gas, life is a gas, a gas, oh yeah…

Life is a gas, life is a gas, life is a gas, a gas, oh yeah…

So don’t be sad, ‘cause I’ll be there…

Don’t be sad at all…

Ce couplet est répété trois fois ; il n’y a rien de grandiose dans ces paroles. Pourtant,heart_in_a_cage il y a la manière de le chanter. Ne soyez pas tristes, nous dit-on. Pourtant, on l’est.

La version des Strokes est à peu de choses près exactement la même que celle des Ramones. La voix de Casablancas ne me laisse pas indifférente, évidemment, mais, objectivement, celle de Joey Ramone m’atteint en plein cœur.

Life’s a gas reprise par les Strokes sera a priori sur le single Heart in a Cage.

25 mars 2006

Les doigts écorchés

doigts__corch_sTiens, je n’ai encore jamais écrit d’article sur un livre… comment on fait ?

Le titre déjà : Les doigts écorchés.

L’auteur : Sylvie Robic.

On rencontre dans ce bouquin un gamin fan de rock et un homme qui a oublié ce que c’était. Evidemment, c’est la même personne. L’homme, le narrateur, a zappé le rock de sa vie suite à une tragédie qui a marqué son adolescence. Il suffit d’un rien pour que sa mémoire le rattrape, qu’il se souvienne de ses premiers émois musicaux, de ses projets de groupe…

Dans le présent, un collègue le traîne à un concert des Hoggboy : la passion qui l’animait quand il était gamin s’empare de lui à nouveau. Il va suivre les Hoggboy sur plusieurs concerts, les rencontrer… je ne raconte pas tout.

En même temps, il n’y a pas grand chose à raconter. Ce livre est très court et trop court. Je n’ai pas vraiment réussi à rentrer dans ce personnage, à comprendre ce qu’a provoqué en lui la tragédie qu’il a vécu étant jeune. L’auteur ne s’attarde pas dans le larmoyant, et ça, j’ai apprécié. Mais du coup, on a peine à croire que cet événement ait joué une place si importante dans le vie du narrateur, que sa passion pour le rock en ait été affecté.

En revanche, les moments passés avec les Hoggboy constituent pour moi le meilleur du roman. Comme tout ce que j’aime retrouver dans un très bon article d’un mag de rock. La rencontre avec des jeunes passionnés de musique, rencontre qui ramène le narrateur à sa propre vie… Et il faut savoir que les Hoggboy sont un vrai groupe ; vous pouvez écouter ici les morceaux évoqués dans le livre.

Bref, selon moi, un livre plutôt sympa, sans grande originalité mais bien écrit : un bon moment à passer, rien de plus, rien de moins.

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22 mars 2006

The Raconteurs

theraconteursDans le genre ‘scoop’, on a fait mieux. Ça fait des mois qu’on entend la nouvelle, ça fait quelques semaines que j’ai découvert leur site pour la première fois, mais bon, j’ai réécouté Steady, As She Goes l’autre jour et je trouve ça vraiment bien, alors il faut que j’en parle. Que je parle de quoi ? Des Raconteurs, un nouveau groupe formé par Jack White, Brendan Benson, Jack Lawrence et Patrick Keeler.

Je vous avouerais que je ne connais pas la moitié de ces types. Bon, Jack White, je peux facilement l’associer aux White Stripes, ça va. Brendan Benson, j’ai son dernier album, Alternative to Love dans ma chaîne depuis hier : encore trop tôt pour me prononcer. Et les deux autres forment a priori la section rythmique des Greenhornes, un groupe que je ne connais pour l’instant que de très loin (la BO de Broken Flowers, quelques titres sur MySpace).

Donc pour aujourd’hui, peu importe qui sont ces types ; allez juste écouter les deux morceaux sur leur site : Steady, As She Goes et Store Bought Bones. D’ailleurs, rien que le site vaut le détour : un truc extraordinaire, tout droit sorti du début des années 1980.

Leur album, Broken Boy Soldiers, sort aux alentours du 15 mai.

21 mars 2006

L’article que j’aurais voulu écrire

Oubliez l’article précédent, je suis tombée ce matin sur un texte terrible, qui se rapproche un peu du sujet que j’ai maladroitement abordé l’autre jour…

Pourquoi les Libertines sont le plus grand groupe du monde

Après, on est d’accord ou pas d’accord, mais tant de subjectivité, c’est beau à voir !

19 mars 2006

Qui rattrapera un jour les Libertines ?

acfjelkxg3Cette question, posée dans un commentaire de l’article précédent, n’est pas une question qui appelle une réponse. C’est une interrogation commune à beaucoup de fans orphelins. (Ayant découvert les Libertines après leur mort – c’est une constante, chez moi, d’arriver après le passage du cyclone – est-ce que je peux me sentir orpheline ?)

Pourtant, cette question presque naïve, totalement subjective, sous-tend une réalité étonnante : l’Angleterre est réellement en deuil. A chaque fois, c’est pareil : un nouveau groupe anglais un peu prometteur et la presse musicale est persuadée d’avoir trouvé les nouveaux Libertines ! Comme si elle avait besoin de ça pour supporter son chagrin…

Mais personne ne pourra remplacer les Libertines. Je ne suis pas en train de dire qu’ils constituaient le meilleur groupe au monde. C’est juste qu’ils sont entrés dans l’histoire du rock britannique.

Le retour du rock. Ça, c’est une histoire que je ne comprends pas. Je n’y connais pas grand chose en histoire du rock, ou en rock tout court d’ailleurs : il y a de sérieuses lacunes dans mes classiques, dans ma chronologie rock. Mais a priori, en 2001, débarquent les Strokes, que tout le monde acclame comme sauveurs du rock. L’alternative anglaise : les Libertines. Alors il était où, le rock, dans les années 90 ? C’est l’histoire de la mort du rock avec le suicide de Kurt Cobain ? C’est quoi, toutes ces conneries ? Bref.

L’Angleterre (et le monde) a adoré les Libertines ! Mais n’est-ce pas surtout parce qu’ils sont arrivés au bon endroit au bon moment ? Parce qu’ils accumulaient les frasques des rock stars ? Parce qu’il y avait la relation haine/amour entre Doherty et Barât ? Oui, pour la musique, je sais, ça n’est pas moi qui vais vous dire le contraire. Mais est-ce que ce sont tous ces facteurs additionnés qui ont fait des Libertines ce qu’ils sont aujourd’hui, alors même qu’ils n’existent plus ? Ou peut-être justement parce qu’ils ne sont plus.

Tout ça pour dire : il n’y aura pas d’autres Libertines. D’autres groupes seront (sont) peut-être plus talentueux, plus intéressants, ou moins, mais il faudra sans doute qu’on passe au-dessus du manque Libertines, qu’on arrête les comparaisons, qu’on apprécie pour ce qu’ils sont tous les autres groupes anglais. Arctic Monkeys. Voilà un nouveau phénomène anglais. Un phénomène d’ailleurs tellement médiatisé qu’on peut se demander si l’Angleterre ne s’est pas accroché à eux avec l’énergie du désespoir pour combler le vide.

Je ne détiens pas les clés du phénomène Libertines. Je m’interroge, c’est tout.

14 mars 2006

Vous vouliez du Libertines ?

J’ai entendu votre appel : vous en avez assez des Strokes ! Vous venez ici à la recherche des Babyshambles, de Pete Doherty et vous tombez sur la tête de Julian Casablancas : horreur, enfer et déception !

b000bq7c5y.08._sclzzzzzzz_Il faut donc que je fasse honneur au titre de ce blog. Pour bien faire, il faudrait que je parle de cet album, Down in Albion. Mais le problème, en dehors des quatre longs mois qui ont passé depuis sa sortie, c’est que je dois cet article à un autre blog, depuis un bout de temps. Pour la petite histoire, sur ledit blog, j’ai écrit au mois de septembre dernier un article intitulé Marre de Pete Doherty. J’ai ensuite écouté l’album des Babyshambles, sous le charme duquel je suis tombée irrémédiablement et je me suis sentie obligée de faire mon mea culpa : Pete Doherty n’est pas qu’un junkie, c’est un musicien vachement talentueux. Et puis le temps passe, et puis la feignasse (et très occupée !) que je suis n’écrit pas son article et puis Doherty se fait arrêter une première fois, puis une deuxième fois, puis on ne les compte plus, puis il va en prison… Bref, où en étais-je ? Oui, j’écrirai cet article, mais pas ici. Alors je vais parler des Libertines.

Le débat n’a certainement pas lieu d’être mais à quoi servent les blogs, si ce n’est lancer des sujets tous plus inutiles les uns que les autres ? Donc, voici le problème :  le premier ou le deuxième ? Up the Bracket ou l’album éponyme ?

5050159816620Comme je l’écrivais récemment dans un commentaire, je suis partagée. J’ai d’abord découvert les Libertines avec leur dernier album. Techniquement, il a donc plus d’écoutes au compteur. Et j’ai eu le coup de foudre. De Can’t Stand Me Now à What Became of the Likely Lads (ou France, comme vous voulez), c’est magique, entraînant, mélancolique… Ouaw. Je pourrais me risquer à dire que The Man Who Would Be King me retourne mais ce serait laisser de côté The Ha Ha Wall, Music When The Lights Go Out et toutes les autres…

Si je me souviens bien, j’ai acheté Up the Bracket une semaine après. Je neb00006jsiv.01.lzzzzzzz crois pas y être entrée aussi facilement. Il est plus brut, peut-être plus difficile d’accès. C’est pourtant ce côté brut qui m’accroche complètement. C’est brouillon, c’est spontané : les chansons partent dans un sens, rebroussent chemin, prennent la première à gauche… Up the Bracket est hallucinante, The Boy Who Looked At Johnny…y a-t-il une chanson plus entraînante que celle-ci ? Ah, les premières notes de Death on Stairs ! Et Good Old Days, qui me brise le cœur… Et puis… et puis…

Up the Bracket, c’est aussi les Libertines vivants, alors que The Libertines, c’est l’album de leur mort. Je crois que si j’avais un choix à faire, je choisirais la vie. Et puis l’autre, je l’ai écouté tellement de fois… un petit effort de concentration et ça y est, je l’entends.

7 mars 2006

Corde sensible

clearskies_moretti2Qu’est-ce qui fait qu’une chanson vous touche plus qu’une autre ?

Je ne crois pas en la recette miracle : une dose d’accords en la mineur, un soupçon de telle ou telle émotion dans la voix, une poignée de poésie… Non.

Mais il y a toutes ces chansons qui vous ramènent à autre chose : un souvenir, parfois moins que ça, une ambiance, une impression. C’est conscient ou pas, j’imagine. Et c’est peut-être plus sournois que ça : une guitare, une voix qui sonnent familières. Ou une ligne de basse, parce que c’est particulièrement sournois les lignes de basse : on les entend à peine et pourtant… Bon, le truc, c’est qu’il y a des chansons qu’on a l’impression de connaître. Je n’irais pas jusqu’à dire « depuis toujours » – on ne dit ça que dans les mauvaises comédies romantiques… – mais l’impression de connaître en étant incapable de situer cette impression – pour la bonne raison que ça n’est qu’une impression ! – rend les choses plus complexes : je n’arrive pas à comprendre le processus émotionnel que peut déclencher une chanson. Juste une chanson.

Allez, je vous avoue tout. La coupable s’appelle Clear Skies. Les Strokes ? Oui… qui d’autre ? Promis, bientôt, j’évoquerais un monde musical où les Strokes n’existent pas mais pour le moment… Clear Skies.

Ce titre ne ressemble à aucun autre des Strokes. Toujours la voix de Casablancas mais cette fois-ci, le morceau a été composé par le batteur, Fabrizio Moretti. Il l’aurait a priori écrit pour un documentaire réalisé par Drew Barrymore. Et ça sonne vraiment différemment.

Knowing you

You’ll wait for clear skies

To tell us how changes come about

With the sunlight

So we’ll count every drop that falls

While you throw us some line

This will pass, this will pass…

Ça sonne vieux, ça sonne magique. Il y a dans le chant de la guitare une atmosphère insaisissable mais bien réelle, et – pour moi – irrésistible.

Ce que chante Casablancas dans le deuxième couplet, je n’ai pas bien compris. Je m’en fous. Il y a dans le ton de sa voix plus que ne pourront jamais le dire les mots.

1 minute et 40 secondes, c’est le temps que dure ce morceau – du moins la version que j’en ai. Très court. Peut-être le temps idéal, pour que chaque chose soit à sa place.

Finalement, il y a quoi dans cette chanson ? Il y a nettement plus que les Strokes, il y a nettement plus que la tonne d’autres chansons dont regorge cet autre monde sans les Strokes.

Je ne comprends toujours pas. Il y a quoi ?

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